Au fil de l’actualité… Faire croire que cela change à Sète pour que rien ne change !

 Tel est le sentiment que donne l’agitation   médiatique d’Hervé Marqués, maire par intérim jusqu’aux élections municipales de mars 2026.

Les réunions du Conseil Municipal à nouveau accessible.au public, la cantine à 1 euro, le choix des invités pour la St Louis sont présentés comme des mesures censées montrer sue la page Commeinhes vient de se tourner.

Sauf que toute la ville sait que c’est François Commeinhes, expulsé de ses mandats publics par la justice pour malversation financière, qui a imposé Hervé Marqués à sa majorité et toute la ville sait aussi que François Commeinhes continue de tirer les ficelles.

Si la décision de justice, qui a condamné lourdement François Commeinhes, a révélé au grand jour un système frauduleux installé depuis plus de vingt ans, il est clair qu’il sera nécessaire de réaliser un audit généralisé sur toute cette période pour mettre à nu les liens occultes avec le milieu de l’immobilier, « les affaires » encore en cours comme l’attribution des paillottes  ayant fait l’objet d’une première condamnation, l’enquête lancée sur la gestion de l’office HLM, le contentieux avec l’agglo et la clinique St Thérèse, ou bien encore le rôle joué par la SA  Elit et la SPLBT avec toutes les incidences financières de ces sociétés.

Cela pourtant ne doit pas nous faire oublier ce que les indicateurs financiers, économiques et démographiques ont révélé sur l’état de santé de la ville de Sète.

Avec un taux de chômage à plus de 20%, un taux de pauvreté à plus de 25 % et une population à plus de 40% qui aujourd’hui a plus de 65 ans, on est très loin de la carte postale bling bling que la communication municipale impose depuis plus de 20 ans.

A sète plus une seule école construite depuis 28 ans et chaque année moins d’élèves et moins de classe.

 Sète perd ses forces vives, le sur tourisme domine tout pendant que les inégalités s’accentuent (plus 6% pour le chômage et la pauvreté sur la moyenne départementale et plus de 10% sur la moyenne nationale).

Si cette politique qui a fait la part belle à la spéculation immobilière, où le béton est roi, profite à quelques-uns, par contre la grande majorité de la population subit la précarité dans l’emploi, sur le logement et la vie du quotidien. Le tout payant, l’explosion des prix de l’immobilier du foncier, des loyers, de l’eau, du stationnement la confiscation de l’espace public er la dégradation environnementale ou bien encore l’instrumentalisation financière de la culture, sont devenus insupportables pour des milliers de sétoises et de sétois d’hier et d’aujourd’hui.

Même le Conseil de Développement de l’agglo, pourtant mis en place par François Commeinhes, vient de délivrer un diagnostic particulièrement sévère sur ce bilan.

C’est dans sa globalité que cette analyse doit être faite pour définir ce qui permettra d’engager une politique de rupture, afin d’ouvrir une nouvelle page pour la ville de Sète

Section de Sète du PCF

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