« Dominique de Villepin dénonce la domination de la finance juive surs les société occidentales ». Voilà comment BFM TV a lancé le procès en antisémitisme de l’ancien premier ministre, avant de se dédire, car Dominique de Villepin n’a jamais prononcé les mots « domination de la finance juive ».
Maladresse ? Erreur d’interprétation de la chaine d’informations en continu ? Difficile de croire que le slogan de la propagande antisémite dans les années noires du fascisme, du pétainisme et du nazisme des années 1930 et 1940 n’ait été employé par erreur.
L’accusation d’antisémitisme a été aussi utilisée contre ceux qui ne condamnaient pas assez vigoureusement le Hamas, ceux qui soutiennent les palestiniens, ceux qui appellent à un cessez le feu, ceux qui dénoncent la politique de l’extrême droite israélienne avec son premier ministre, Benyamin Netanyahou, ceux qui réclament une paix juste et durable.
Les propos exacts prononcés par Dominique de Villepin pointant la domination financière sur les médias et sur le monde de l’Art et de la Musique aux Etats-Unis, qui pèse lourd sur les artistes et les empêchent de dire ce qu’ils pensent, est d’une toute autre nature que ce que BFM TV a tenté de faire croire.
La critique de la finance, du pouvoir de l’argent, d’un système capitaliste prêt à tout faire pour faire taire la liberté de penser afin de poursuivre le saccage de l’Humain et de la Planète, serait-elle aussi devenue de l’antisémitisme ?
Ça pue !
Section PCF de Sète