Si Emmanuel Macron se complait dans l’autosatisfaction en matière de ré industrialisation à partir de ce qu’a révélé le Covid, à savoir la perte d’autonomie de la France avec les délocalisations à l’étranger et en cinquante ans la destruction de 2,5 millions d’emplois industriels, la réalité est toute autre.
Le premier bilan de la politique mise en place par l’Élysée, en dépit de moyens financiers considérables, montre que les résultats ne sont pas à la hauteur des promesses.
Les chiffres d’abord : 2,5 millions d’emplois détruits en cinquante ans dont 200 000 depuis 2017 pour sur la même période 110 000 créés seulement. 300 ouvertures d’usines sur la même période, qui ne compensent pas les 600 fermetures de sites entre 2009 et 2017.
La bataille du « plein emploi » est une nouvelle fois démentie par les chiffres du chômage en hausse sur deux trimestres consécutifs.
Les moyens du Plan gouvernemental France Relance s’apparentent à la foire aux subventions, on engage un « pognon de dingue » pour pas grand-chose.
La Cour des Comptes se révèle très critique quant aux retombées économiques du programme France Relance. Seuls 11 200 emplois auraient été « créés ou maintenus », soit un coût exorbitant de 72 000 euros d’argent public par emploi ! Conditionner les aides à des créations d’emplois, à des critères sociaux et environnementaux comme le propose le PCF serait d’une autre efficacité.
En conclusion : La plupart des politiques gouvernementales visent à doper la compétitivité des entreprises, objectif libéral s’il en est, ce qui n’empêche pas pour autant de voir le déficit commercial de la France de continuer de se creuser (122 milliards d’euros fin septembre 2023).
Section PCF de Sète