Au fil d’actualité… Gabriel Attal enfonce les privés d’emploi

Pour le 1er ministre, Gabriel Attal, dans la continuité d’Élisabeth Bornes au service de l’ultralibéralisme de monsieur Macron, une seule cible : les plus démunis, les salaires, les jeunes. En accélérant la suppression de l’Allocation Spécifique de Solidarité, pour le remplacer par le RSA, le premier ministre accélère la précarisation des sans emploi et le démantèlement de l’assurance chômage.

A l’Assemblée Nationale, les quelques phrases prononcées devant les parlementaires sont claires : « nécessité de chercher un modèle social plus efficace et moins coûteux ».

Qui est concerné ? Les 322 000 personnes percevant l’Allocation de Solidarité, filet de solidarité destiné aux privés d’emploi en fin de droits, c’est-à-dire 18 euros par jour soit environ 540 euros par mois.  Rappelons pour mémoire que 58% des bénéficiaires ont 50 ans et plus, c’est-à-dire la tranche d’âge qui a le plus de mal à trouver un nouvel emploi.

En clair le gouvernement part d’un problème réel mais rend les personnes qui le subissent responsable de leur situation plutôt que de remettre en cause, par exemple, le comportement des employeurs.

Le basculement ainsi programmé de ces personnes au RSA est grave pour deux raisons :

La première : C’est que les personnes percevant l’ASS cotisent automatiquement pour leur retraite, contrairement aux bénéficiaires du RSA.

La seconde : c’est qu’il est plus facile pour une personne en couple de percevoir l’ASS, même si son conjoint travaille En clair, un chômeur vivant en couple avec une personne payée au SMIC peut toucher l’ASS mais n’aura pas le droit au RSA. Si l’ASS vient à être supprimée cela fait perdre entre 100 à 150 euros par mois à ce ménage dont un des conjoints travaille au SMIC, soit une perte de près de 10% de ses revenus déjà étriqués. De plus basculer au RSA, les personnes concernées seront prises en charge par le département en charge du RSA sans aucun moyen supplémentaire pour le financer.

L’objectif est éminemment politique : Faire baisser artificiellement le nombre d’inscrits au chômage et réaliser des économies sur les plus pauvres.

Si on met en parallèle le refus de la Macronie à restaurer l’impôt sur la fortune ou la taxation des profits qui échappent à l’effort de solidarité du pays, on a la réponse pour qui roule le gouvernement.

.Section PCF de Sète

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