Samedi 11 mai, des centaines de militants néofascistes ont marché dans les rues de la capitale pour commémorer la mort de l’un d’entre eux, décédé accidentellement en 1994.
Interdit par la préfecture, ce rassemblement a finalement été autorisé par le Tribunal Administratif qui estime que l’interdiction « porterait une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ».
Aujourd’hui en France, on sanctionne, on arrête, on interdit des manifestations contre la guerre, contre le génocide à Gaza, piétinant ainsi le droit à manifester. Par contre ce droit à manifester est ouvert pour les néofascistes, les racistes et les nazillons cagoulés de noir, arborant la croix celtique, avec un service d’ordre qui s’en est pris aux journalistes et photographes sans être pour autant inquiétés par les forces de police présentes…. Tout cela est extrêmement grave !
Faut-il rappeler que le racisme et l’apologie du nazisme sont un délit
« Propos racistes, manif visage masqué, violences en tout genre…3 000 militants néonazis en France avec un gouvernement plus prompt à montrer « des éco terroristes imaginaires » qu’à combattre des racistes avérés, que fait Gérard Darmanin ? » questionne le sénateur PCF Ian Brossat.
Section PCF de Sète
