Le 8 mars dernier, la France est devenue le premier pays au monde à reconnaitre dans sa constitution la liberté de recourir à l’avortement.
Pourtant la notion de « liberté garantie » n’assura pas pour autant les moyens alloués à cette politique de santé publique.
Grand silence dans les médias sur le fait qu’en dix ans 130 centres d’IVG ont disparu. Durant la même période 45 établissements hospitaliers pratiquant l’avortement ont fermé.
Si on y ajoute les praticiens qui refusent L’acte en vertu de la clause de conscience spécifique on voit bien que dans la pratique on est encore loin de la « liberté garantie ».
A cette régression des moyens, il faut ajouter la guerre idéologique à l’échelle de la planète qui fait rage. Le gouvernement Barnier compte dans ses rangs des opposants dogmatiques à l’avortement. Partout où l’extrême droite progresse, progressent aussi les « croisades » anti avortement.
Cette « liberté garantie », inscrit dans la constitution, reste un combat à poursuivre, ce n’est pas que l’affaire des femmes, c’est un combat d’émancipation au cœur du changement de société, au cœur de la lutte de classe pour une société de transformation sociale et démocratique.
Section de Sète du PCF