Condamné en appel par le tribunal pénal pour détournement de fonds publics, François Commeinhes a choisi le jour de l’audience devant la Cour de Cassation le 19 mars pour livrer dans une vidéo, une version dont il a déjà abusé dans de nombreuses affaires judiciaires le concernant, à savoir : « Je n’y suis pour rien, c’est pas moi, c’est les autres, en l’occurrence les personnels de la ville ».
C’est lamentable !
C’était déjà le cas dans les malversations financières au centre funéraire, au musée de la Mer, au CCAS.
La vente des terrains de Villeroy aux promoteurs sans appel d’offre dès 2001, le refus en tant que maire d’exercer le droit de préemption sur la zone du quai d’Orient, qui a permis la vente d’un terrain au profit d’un promoteur pour ensuit le lui racheter en qualité de PDG de la clinique St Thérèse permettant l’extension de la clinique, témoignent d’une persistance à s’affranchir de la légalité.
Condamné pour « délit de favoritisme » dans l’affaire des paillottes et toujours en appel pour gagner du temps, ce n’est pas la première fois que François Commeinhes passe par la « case justice ».
Et que dire des irrégularités constatées par la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion des HLM dont il est président du Conseil d’Administration ? Et comment ne pas faire état des manquements répétés à la légalité sur le dossier du parking de la place Aristide Briand ?
N’est-ce pas là, la marque d’une gestion profondément entachée par des pratiques illégales et préjudiciables à l’image de la ville ?
Il est temps de tourner la page !
Section de Sète du PCF
