Disposant quasiment des pleins pouvoirs, le président républicain profite de son second mandat pour tenter de renouveler en profondeur les institutions et la société. Ses pratiques autoritaires contribuent à aggraver un état « de guerre civile froide ».
La justice est sous tutelle, l’armée fédérale est instrumentalisée contre les états démocrates, des milliers de licenciements ont été prononcés contre des enseignants, des chercheurs, des fonctionnaires, la chasse est menée aux militants, aux droits civiques, féministes, anti peine de mort. La censure s’installe dans les bibliothèques scolaires, les universités et les médias sont dans le viseur. La thématique sur les inégalités sociales, raciales et les questions de genre sont exclus des financements aux universités.
« Un mécanisme de fasciation est sans conteste à l’œuvre » analyse l’historienne Sylvie Laurent.
Section de Sète du PCF
