L’augmentation des actes de violence accompagne la dégradation de la politique de Santé.
« La seule réponse sécuritaire est une grave erreur » déclare Christophe Prudhomme, porte-parole de l’association des Médecins urgentistes en France.
Ceux qui utilisent ce drame pour exiger un renforcement de la sécurité des infrastructures hospitalières occultent le problème de fond. Près de la moitié des postes de médecins psychiatres restent vacants et les formations de psychiatrie sont de plus en plus dévalorisées.
Voilà à quoi il faut s’attaquer car trop souvent les patients atteints de pathologies psychotiques se retrouvent à la rue ou en prison, très peu bénéficient d’un traitement de prise en charge adapté. Il faut un plan massif de remise à niveau de ce secteur.
Personne ne devrait perdre la vie en voulant sauver celle des autres.
Section PCF de Sète