En cette année de commémorations du 80ème anniversaire du Conseil National de la Résistance et de la mort de Jean Moulin, Emmanuel Macron multiplie les références, dont il a le secret, jusqu’à baptiser « CNR » un comité théodule.
Mais n’est pas Jean Moulin qui veut ! Un fossé immense sépare les femmes et les hommes du 29 mai 1943 et le « CNR » de pacotille d’Emmanuel Macron.
En 2017, date de la 1ère élection Emmanuel Macron n’a eu de cesse de démolir l’héritage du modèle démocratique et social du programme du CNRqui a construit la sécu, le droit à la retraite, engagé un processus de répartition des richesses, la fonction publique….un programme des jours heureux incroyablement moderne qui résonne aujourd’hui dans les luttes pour ces conquis et gagner de nouveaux droits.
Qui peut encore être dupe du jeu pervers de ce président minoritaire ?
Certainement pas celles et ceux qui depuis des mois se sont mobilisés contre la réforme des retraites.
Avec des ressources infiniment plus importantes qu’en 1945 rendant possible aujourd’hui l’élan des « Jours Heureux » est à portée de main, dès lors que comme à l’époque, le courage, la lucidité et l’intérêt général priment sur les désaccords pour ouvrir une perspective de progrès et de rassemblement du peuple français.
L’anniversaire du 80ème anniversaire du Conseil National de la Résistance rappelle que le désastre et dérive fascisante n’est pas une fatalité.
Section PCF de Sète