C’est la prévision de l’UNEDIC qui constate que les récentes réformes ont largement contribué à faire baisser le nombre d’allocataires.
Certes les petites hausses des salaires ont fait entrer des cotisations supplémentaires., mais l’essentiel de l’excédent tient à la modification du mode de calcul des indemnités qui ont restreint l’accès à l’allocation à un nombre important de demandeurs d’emploi, mais aussi la réduction de la durée maximale d’indemnisation de 24 mois à 18 mois.
E clair, ce résultat est obtenu en faisant des économies sur le dos des chômeurs dont les difficultés se sont largement accentuées depuis la réforme de 2021.
Aujourd’hui plus de 40% des chômeurs se situent en dessous du seuil de pauvreté.
Les syndicats réclament que ces comptes excédentaires servent à améliorer le niveau des allocations, et augmentent le nombre de personnes indemnisées.
Section PCF de Sète