Au fil d’actualité…. « Méga mensonges » sur Sainte Soline

Le rapport des Observatoires des libertés publiques et des pratiques policières sur la manifestation du 25 mars dans les Deux Sèvres révèle une stratégie d’affrontement délibérément organisé par le pouvoir politique et l’Etat. L’usage d’armes de guerre et des entraves dans les secours aux blessés sont clairement avérés.

« Face aux mensonges et aux falsifications du gouvernement, nous avons voulu rapporter des faits précis, incontestables et rétablir la vérité » rappelle le président de la Ligue des Droits de l’Homme

D’abord la mise en place d’une communication via le ministère de l’Intérieur avant même la tenue du rassemblement de Sainte Soline.

L’emploi des mots « éco terroristes » ou « ennemis de l’intense » pour justifier l’emploi d’armes de guerre et empêcher l’accès à la bassine, a campé ke décor d’un affrontement violemment préparé. La veille de la manifestation, Gérard Darmanin a assuré que des éléments radicaux seraient prêts pour tuer des gendarmes.

L’objectif recherché est clairement politique avec une mise en scène visant à décrédibiliser le mouvement écologiste, comme le gouvernement l’a aussi tenté pour discréditer l’opposition de gauche à l’Assemblée Nationale, ou bien encore les mouvements sociaux et tout particulièrement envers les organisations syndicales sur le dossier des retraites.

« L’interdiction du rassemblement sur les 17 communes de la région, la mobilisation de 3 200 gendarmes et policiers, 9 hélicoptères et 4 blindés pour protéger un grand trou au milieu d’un champ transformé en fortin, n’avaient aucun sens sinon de souhaiter la confrontation » a déclaré l’avocate présentes sur les lieux.

5 000 grenades tirées soit une toutes les deux secondes, 20 fois plus que lors de la manifestation contre le barrage de Sivens, fatales à Rémi Fraisse.

« 200 blessés, dont 40 graves, des images vidéos choisies pour montrer des jets de cocktails Molotov utilisés par quelques 200 casseurs sur les 30 000 manifestants présents sur le site avec femmes, enfants, élus, sans compter les entraves révélées aux secours et au mépris de la vie humaine » fustige Lionel Brun Valicon l’un des observateurs également sur place, sont autant d’éléments accablants sur le piège dressé par l’Etat.

Sans nul doute que les éléments de ce rapport seront au cœur de la procédure judiciaire du 8 septembre devant le tribunal de Niort à l’encontre des militants écologistes et de la Confédération Paysanne.

Section PCF de Sète

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