Le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les ubers file, qui vient d’être publié, révèle la connivence étroite entre l’exécutif et la plateforme.
L’Uberisation touche aujourd’hui les secteurs de la restauration, des transports, du tourisme, du BTP, des travaux chez les particuliers, l’agriculture, l’aide à la personne, les auto-écoles, etc. Et même les services funéraires.
La liste des infractions constatées donne le vertige : travail dissimulé, prêt illicite de main d’œuvre, emplois d’étrangers sans titre de travail, non-paiement des cotisations Urssaf, etc. Pourtant le ministère du Travail informé de ces illégalités ne diligente aucune enquête et fait tout pour protéger les plateformes des risques juridiques, jusqu’à vouloir saboter la directive européenne offrant aux travailleurs la présomption de salariat.
Interpelée la rapporteuse de la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale à ce sujet, Elisabeth Borne n’a pas répondu ! Et dire que ce sont les mêmes ministres et président qui prétendent donner les leçons sur la « République » à ceux qui refusent ce monde de précarité. Honte à eux !
Section PCF de Sète