Si on écoute les grands médias, qui se contentent de répéter ce que le ministre du Travail distille, le chômage baisse et on est au beau fixe.
La réalité est toute autre : certes la parution des derniers chiffres du chômage fait état d’un nombre d’inscrits en catégorie A (sans activité), en très légère baisse – 0,2%pour le dernier semestre, portant leur nombre à 3,011 millions en incluant ceux ayant une activité réduite (catégorie B et C), le nombre de demandeurs d’emploi est en chute de 0,5% et s’établit à 5,343 millions, soit sur un an une baisse de 1,9%.
Ce qui n’est pas dit : c’est qu’en catégorie B (les personnes travaillant moins de 78 heures par mois, le nombre d’inscrits grimpe de 7,7% sur un an avec une flambée de 26,5% des contrats de moins de 20 heures par moi. A ces chiffres s’ajoute la nette augmentation des radiations + 6,8% pour un an et 3,6% sur le trimestre soit 54 700 radiés.
Les statistiques révèlent également un recul des sorties pour reprise d’emploi de 3,3% sur le trimestre et de 14,5% sur l’année.
En clair, la politique de sanction contre les chômeurs est la principale cause de « l’amélioration annoncée par le gouvernement » avec à la clé une précarisation galopante de l’emploi comme le montre la progression des contrats de moins de 20 heures.
La nouvelle convention de l’Assurance Chômage, que le gouvernement prévoit d’ici la fin de l’année, annonce de nouvelles exclusions massives et de nouvelles intox d’un gouvernement qui aujourd’hui n’a plus aucune crédibilité.
Section PCF de Sète
