C’est la première fois dans l’histoire de la ville que le maire en exercice instaure l’exclusion du public aux séances du Conseil Municipal qui de droit doivent être publiques. Utilisant la période du Covid avec le confinement, François Commeinhes depuis prolonge cette situation pour la rendre durable.
Ce n’est pas un problème de lieu, la salle Brassens au mas Coulet, comme hier au-dessus des halles, permet l’accueil du public, il s’agit d’une volonté politique assumée.
Force est de constater que cette décision s’ajoute à d’autres, par exemple : Le Conseil Municipal n’est plus convoqué que tous les trois mois au lieu d’une réunion par mois, avec l’augmentation des décisions du maire, réduisant de fait les délibérations et les débats en séance publique, sans parler de la rétention de documents officiels aux élus et à la presse, contraints d’engager des recours en justice pour obliger l’exécutif à communiquer ce qu’il veut cacher
Il n’y a plus aujourd’hui de lieu, d’espace, d’initiative où les citoyens peuvent participer l’élaboration des projets. Les rencontres dites de « concertation » lancées par François Commeinhes se limite à présenter ce que sa Majesté à décider de faire !
La ville de Sète vit aujourd’hui un recul de sa vie démocratique qui est sans précédent, un peu à l’image de ce que Macron impose au pays.
Lors de la rencontre publique, à l’invitation de la NUPES Sète, à la salle Brassens en juin dernier, la parole citoyenne, qui s’est exprimée, montre combien il est temps de construire l’alternative démocratique dont la ville de Sète à besoin.
Ne perdons pas de temps².