Même pris en flagrant délit de répression aveugle, le ministre de l’Intérieur nie l’évidence des violences policières, en usant d’un large arsenal de bobards, menaçant envers la Ligue des Droits de l’Homme.
Chacun a vu les photos, les reportages, les vidéos témoignant de ces violences, des coups, des propos insultants, racistes, tout particulièrement envers les jeunes, les manifestants contre la réforme des retraites, ou lors de rassemblement contre les mégas bassines : « Non les forces de l’ordre n’ont pas empêché les secours d’intervenir » affirme-t-il le 27 mars, alors que les enregistrements révélés par Médiapart, Le Monde, et Complément d’enquêtes sur la 2 démontrent le contraire.
S’ajoute à ce mépris de la vérité, des éléments de langage qui ne sont pas neutres. L’emploi répétitif de l’étiquette « ultra gauche » pour désigner les « casseurs », comme les « élus » de gauche mobilisés contre la réforme des retraites, pratique d’un amalgame visant à justifier l’emploi de la violence institutionnelle ainsi que d’une ultime tentative de division face à la colère et à la détermination du Peuple, qui prend conscience chaque jour un peu plus de l’urgence d’une alternative démocratique et sociale pour sortir le pays du bourbier macronien.
Section PCF de Sète
