Au fil d’actualité… La bombe sociale ! Logement : pour la 1ére fois les acteurs du Logement et de l’Hébergement d’Occitanie ont voté contre la proposition de programmation 2024 présentée par le Préfet

C’est une grande première. Les représentants des bailleurs sociaux, des associations et des collectivités locales ont voté contre la programmation régionale annuelle du logement social et de l’hébergement jugée insuffisante.

Ce programme 2024 prévoyait une enveloppe de 35,6 millions d’euros pour accompagner la construction de 9 443 logements locatifs sociaux, alors qu’au 1er janvier 2024, c’est plus de 190 000 ménages qui se retrouvent en attente  d’un logement social dans la région, dont plus de 30% sont sans domicile fixe. En 5 ans, le nombre de livraisons effectuées de logement en Occitanie a été divisée par deux.

Marie Piqué, vice-présidente communiste de la région Occitanie et présidente du comité régional de l’Habitat et de l’Hébergement, a également voté contre la proposition présentée par le Préfet. Elle a déclaré : « A l’heure où le gouvernement veut imposer des économies budgétaires d’ampleur dans nos finances publiques, il me semble totalement honteux qu’un effort considérable soit annoncé pour la production d’armement, notamment au travers de la mobilisation du livret A, et qu’en parallèle l’Etat ne soit pas capable d’avoir une volonté politique et financière de faire face à la crise du Logement. La persistance de ponctions budgétaires massives sur les organismes de logement social a des conséquences dramatiques ».

Les acteurs du logement portent une plateforme régulable de propositions parmi lesquelles :

  • Déblocage des crédits pour construire 14 000 logements sociaux par an
  • Prioriser la production vers le logement PLAI (réservé aux locataires en situation de grande précarité) et logements PLU (HLM classique)
  • S’assurer, que contrairement aux récentes déclarations faites par le 1er ministre, la production intermédiaire ne remplace pas la production de logements sociaux et très sociaux et que celle-ci ne soit pas intégrée au décompte de la loi SRU
  • Redonner les moyens de manœuvres budgétaires aux bailleurs sociaux en supprimant la ponction de la réduction de loyer solidarité (RLS) sur les fonds propres des organismes.
  • Rétablie la TVA à 5,5%.

Section PCF de Sète 

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