Depuis la reprise du pouvoir par les talibans, le 15 novembre 2021, les droits des femmes se sont progressivement éteints dans ce pays.
Les filles de plus de 12 ans n’ont plus le droit d’étudier et la plupart des femmes ne peuvent plus travailler, n’ont plus le droit de se déplacer sans être accompagnées un homme de leur famille.
Les talibans ont organisés la disparition systémique des femmes de l’espace public. C’est une situation d’apartheid de genre. « A partir du moment où l’on nait femme, on est exclue de l’espace public » décrit Dominique Dupuy la présidente d’ONU Femmes, « le tout accompagné d’une politique de répression ayant des conséquences graves sur le point de vue économique, sanitaire et social ».
Les femmes afghanes sont « condamnées à résister » au régime taliban. Les talibans ont peur des femmes qui sont les fondations mêmes d’une société. « Une femme libre, qui peut gagner son propre argent et qui a confiance en elle, ça fait peur » déclare Shoukria Haïdar, présidente de l’association Negar qui soutient les résistances, les mobilisations, les manifestations, malgré la torture ou la peine de mort pour celles qui ont fait le choix de rester en Afghanistan ou qui n’ont pas pu en partir.
La solidarité internationale et l’aide de toutes les pensées libres sont nécessaires, le combat des femmes afghanes c’est aussi le nôtre.
Section PCF de Sète