La manière dont les grands médias « informe » ou plutôt désinforme sur la grève des cheminots est toujours toute aussi scandaleuse.
Les arguments éculés sur « les prises d’otage des usagers » sont à nouveau de sortie, de même que les arguments sur l’égoïsme de ces nantis qui vont gâcher les fêtes des « malheureux citoyens ».
Peu importe pour ces faussaires de l’information si ces cheminots depuis des années, et la CGT en particulier, bataillent contre la mise à mort du service public ferroviaire.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Un enjeu qui dépasse, et de loin, les intérêts corporatistes que ces mêmes médias veulent faire croire à ces mêmes usagers qui sont les victimes de la mise à mort du service public français avec la libéralisation du fret et la mise en concurrence des transports passagers.
La conjugaison des deux est catastrophique pour l’emploi, le service public et l’environnement et si on y ajoute la privatisation du rail, dont nos amis anglais ont mesuré l’immense gâchis, on se dit qu’aujourd’hui que c’est l’ensemble de la population et des institutions qui devraient soutenir le mouvement des cheminots qui réclament un moratoire sur le démantèlement du fret SNCF et un débat à l’Assemblée Nationale.
C’est bien le minimum avant de prendre une décision qui engage non pas le seul avenir des cheminots, mais les conditions de vie et des transports de millions de français dont les médias font mine de se soucier.
Section de Sète du PCF