Après les retraites, c’est maintenant au tour des plus précaires. Avec Macron et son gouvernement c’est « il pleut toujours où c’est le plus mouillé ».
Le RSA c’est 575 euros par mois, soit moins de la moitié du seuil de pauvreté. Voilà l’ennemi. Le but c’est « l’obligation de consacrer quinze à vingt heures par semaine à une activité facilitant l’insertion professionnelle ».
« Tout le monde est pour l’aide au retour à l’emploi, mais commencer par demander des contreparties aux gens parce qu’à 500 euros par mois certains profiteront du système, il faut arrêter » s’est étranglé sur France Info, Christophe Robert, le délégué général de la fondation Abbé Pierre.
Présenter comme enviable un revenu de 575 euros par mois est pour le moins cynique, d’autant qu’un tiers de ceux qui pourraient en bénéficier, soit 600 000 personnes, ne le touche même pas ! Ce problème du non recours, sur lequel les associations alertent depuis des années, est totalement ignoré par le gouvernement qui préfère pointer « la fraude sociale ».
En 2022, la CAF à détecter 49 000 cas de fraude, soit 361 millions d’euros toutes aides confondues, c’est infime si on le compare au 14,6 milliards de fraude fiscale de la même année.
Les allocataires sont soumis à une surveillance renforcée et se voient couper les vivres au moindre doute, les plus riches eux bénéficient d’une grande mansuétude.
Plus que remplir les caisses de l’Etat, désigner les pauvres comme des profiteurs et des fainéants à une finalité politique, comme le sont souvent « les réformes Macron ».
Section PCF de Sète