« Les quartiers comme l’Ile de Thau, il y en a nulle part ailleurs » a-t-il déclaré en contemplant admiratif l’environnement nautique de ce quartier, né de la volonté de la municipalité de gauche et de son maire communiste à la fin des années 60, et qui en dix ans a construit ce quartier doté de 4 écoles, d’un foyer logement, d’un accueil handicapé, d’un service public pour la Solidarité et l’Enfance, d’équipements sociaux culturels et sportifs. Quant au logement ce n’est pas un hasard si les loyers sont comparativement aux autres cités les moins élevés de la ville, car la charge foncière a bénéficié d’un engagement fort sur le plan financier de la ville à la construction.
Pourtant les jours heureux, qui ont ponctués la dynamique du quartier jusqu’ en année 2000, sont derrière nous. Nombreux sont les habitants qui disent « ce n’est plus comme avant » lorsque l’on prend le temps de discuter avec ceux qui y vivent.
Ce n’est pas vraiment ce que le nouveau préfet a fait ce jeudi 14 décembre, car comme d’habitude, la visite pilotée par le maire a été soigneusement cachée avant, mais abondamment commentée par les médias…après ! On appelle cela de la « com ».1
Cela fait deux mois que le collectif des habitants de l’Ile de Thau, qui porte le combat contre les trafics de drogue, qui multiplie depuis près de deux ans propositions et actions pour le vivre ensemble, qui interpelle régulièrement la ville, l’agglo, les bailleurs sociaux, l’État, la préfecture, la police, a demandé par courrier a rencontré le nouveau préfet, sans aucune réponse à ce jour.
On peut dire une fois encore que cette « visite » est à nouveau une occasion manquée.
Section PCF de Sète
