Cela fait deux mois que le Hamas a perpétué un terrible massacre sur le sol israélien, causant la mort de 1 200 personnes. Depuis c’est l’engrenage. Après les bombardements au nord de la bande de Gaza, puis l’invasion terrestre, c’est désormais le sud où se sont massivement réfugiés des habitants de Gaza. Plus de 17 000 morts à ce jour, plus de 60% d’entre eux sont des femmes et des enfants. Plus de cent mors sont comptabilisés dans les bénévoles des associations humanitaires et pour le personnel de l’ONU, plus de 50 journalistes ont été tués sous les bombardements. Des milliers de blessés que l’on ne peut plus soigner dans les hôpitaux systématiquement bombardés et détruits. La faim, l’épidémie menacent, plus d’électricité, plus d’eau, une aide alimentaire bloquée.
« Le terme de génocide n’est pas démesuré, c’est la réalité de Gaza qui l’est » déclare l’ambassade de Palestine en France et l’ONU dénonce « l’horreur totale subie par les palestiniens » dont une centaine d’entre eux ont été tués en Cisjordanie dans les territoires occupés par les colons avec le soutien de l’armée.
Le véto des Etats-Unis pour bloquer une résolution du conseil de sécurité de l’ONU, réclamant l’arrêt total des bombardements avec un cessez le feu immédiat, est criminel.
La voix de la rue, qui s’exprime partout dans le monde pour réclamer le cessez le feu et une paix juste et durable, est l’honneur de l’Humanité face à la démission lâche et complice « des dirigeants des pays dits civilisés ».
Section PCF de Sète