Le PDG du groupe Sanofi vient d’annoncer un nouveau plan « d’économie » de deux milliards d’euros et la scission de son activité Santé grand public (vente de médicaments sans ordonnance comme le Doliprane).
Rappelons pour mémoire que Sanofi a supprimé 12 000 emplois en France depuis 2008, alors que le groupe est massivement subventionné par l’État et touche encore 100 millions d’euros de crédit d’impôt « Recherche » par an.
Comme le confirme le délégué central de la CGT au Comité Social et Économique, Tristan Teyssier, Sanofi se concentre sur tout ce qui permet de dégager 30% de taux de marge. Tout le reste est abandonné.
Le seul critère pour Sanofi c’est le taux de profit retiré de la production de médicaments et non la réponse à un besoin de Santé. Voilà ce que l’État français soutient financièrement.
A gauche, les mesures proposées par les parlementaires de la NUPES sont toutes autre, avec notamment la nationalisation de la production et de la recherche du Médicament. Pour sa part le PCF réclame depuis longtemps la mise en place d’un pôle public du Médicament afin de détacher la recherche et la production de la sphère financière.
Section PCF de Sète
