Dans les années 40, la grande bourgeoisie et les barons de l’industrie ont brandi le mot d’ordre « plutôt Hitler que le front populaire ».
Cela ressemble étrangement à ce qui se passe depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, qui en installant le RN comme principal opposant à dérouler le tapis rouge à Bardella, Le Pen et consort.
Cette stratégie dangereuse, déjà exploitée par les prédécesseurs de Macron a contribué à la montée de l’extrême droite, largement biberonné à la mondialisation ultralibérale d’un capitalisme avec son cortège de misère, d’exploitation humaine engendrant partout dans le monde le vent mauvais de la haine et de l’exclusion de l’autre.
« L’arc républicain » est devenu depuis quelques mois la trouvaille de la droite pour y inclure une extrême droite qui a toujours combattu la République et ses valeurs universelles, et en exclure une partie de la gauche.
A Sète même, les premiers à brandir l’acte d’exclusion du « champ républicain » contre les élus d’opposition qui ont organisé un conseil municipal alternatif avec la population afin d’agir contre l’exclusion du public aux séances du conseil municipal par François Commeinhes sont les élus de l’extrême droite Sébastien Pacull et Aurélien Liguori.
Ceux qui ont imposé, sans vote, contre la volonté des français, une régression terrible au droit à la retraite, et qui saccagent à tour de bras les conquis sociaux et les libertés publiques ne sont pas qualifiés pour définir « qui est républicain et qui ne l’est pas ».
Quand les fins de mois sont difficiles et que le champ libre est laissé à l’extrême droite comment s’étonner de sa progression ?
Il appartient au camp du progrès de forger une riposte à la hauteur du danger, car il n’y a aucune fatalité à ce que l’extrême droite arrive au pouvoir. Comme nous le rappelle Bertolt Brecht : Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ».
Section PCF de Sète
