Il n’aura pas fallu 24 heures après sa nomination pour que tombe le masque.
Au-delà de l’alternative qui s’offre à tous les parents, qui en ont les moyens, cette « affaire » est révélatrice du clivage qui sépare une minorité de très riches, dont font partie la ministre et sa famille, et l’immense majorité qui n’approchera jamais, même de très loin, leur train de vie.
L’école Stanislas, où sont scolarisés les enfants de la ministre, accueille les élèves de la grande bourgeoisie du 6ème arrondissement, et dont les programmes font l’objet d’une enquête sur le contenu. Ce n’est pas seulement la plus huppée, c’est la plus cossue de la France entière. Dans ce confetti de deux km2, où Gabriel Attal a aussi effectué sa scolarité dans le privé à l’école alsacienne, le salaire moyen est de 6 400 euros par mois, plus de 4,5 fois le SMIC, là où sont les plus riches selon l’Observatoire des Inégalités.
Voilà qui éclaire la « polémique » sur les propos de cette ministre dont le mari n’est autre que le PDG de Sanofi avec un patrimoine qui tape à plus de 6,5 millions euros. Cet entre soi de classe au cœur de la macronie exprime le mépris pour l’école publique que le ministère de l’Éducation devrait pourtant servir.
L’école publique pour tous, gratuite et laïque, avec des enseignants considérés, respectés, formés et mieux rémunérés, a besoin d’une ministre qui la respecte et lui ressemble.
Section PCF de Sète
