Après une série de sauvetages, l’Océan Viking de SOS méditerranée s’est vu ordonner, par les autorités italiennes le 9 février, de débarquer les 261 rescapés dans le port de Brindisi, dans la région des Pouilles.
Une fois sur place, le navire humanitaire a reçu un ordre de détention administrative d’une durée de 20 jours de la part des autorités italiennes en vertu du décret-loi « Piantedosi », assorti d’une amende de 3 333 euros.
Les autorités italiennes du gouvernement d’extrême droite reprochent à l’Océan Viking de ne pas avoir respecté les instructions des gardes côtes libyens lors d’un sauvetage. Les ordres et contre ordres des autorités libyennes qui visent à bloquer les sauvetages sont quotidiens.
Rappelons pour mémoire que les gardes côtes libyens sont financés par l’Europe depuis le décret « Piantedosi » en vigueur depuis le début de l’année 2023, la situation a empiré. Ce qui est visé se sont les navires des ONG afin de multiplier les blocages dans les ports et réduire le sauvetage en mer.
Avec plus de 3 000 décès en mer Méditerranée en 2023, c’est la pire année depuis 2017.
SOS Méditerranée rappelle qu’au lieu de financer les gardes côtes libyens, l’Europe devrait financer une flotte européenne de sauvetage pour arrêter cette hécatombe avec une solidarité européenne pour que les rescapés puissent être répartis dans plusieurs pays européens.
Section PCF de Sète