« C’est le pire bilan depuis 1996 » déclare la Fondation Abbé Pierre. Les annonces de Gabriel Attal sur la loi SRU, prévoyant d’inclure les logements intermédiaires dans le logement social, au détriment des plus pauvres, est un formidable cadeau aux maires hors la loi qui ne respectent pas leur obligation (25% de logements sociaux minimum).
Sète, avec 21%, est en dessous de cette obligation. Si on fait le compte de ce que la ville a construit et fait construire avec des maires communistes, la production sous François Commeinhes est dérisoire, consacrée dans la construction HLM de ceux des catégories les plus chères.
Avec Macron, il n’y a plus d’objectif de construction pour le pays, non seulement l’État se désengage mais depuis 2018, l’État ponctionne 1,3 milliard d’euros par an au logement social pour arrondir ses fins de mois, autant de moyens en moins pour l’entretien et les rénovations. Si on y ajoute la baisse des dotations aux offices HLM : l’aide à la pierre, la baisse des APL, l’augmentation du taux du livret A depuis 2017, l’attaque est massive.
Avec 2,4 millions de demandes de logement, le mouvement HLM a estimé les besoins à 518 000 nouveaux logements à construire par an, dont 198 000 HLM jusqu’en 2040. Avec 66 0000 logements construits en 2023 on mesure la hauteur de la marche du Plan d’Urgence avec un engagement pluriannuel de l’État que les députés communistes ont réclamé au gouvernement.
Visiblement, cela ne va pas suffire, les annonces de Gabriel Attal confirment que la mobilisation populaire doit se lever au niveau de l’enjeu.
Section PCF de Sète
