Pendant quelques jours avec la panthéonisation de Mélinée et Missak Manouchian ont a parlé des valeurs de la résistance, mais aussi de la flamme toujours incandescente de la Révolution de 1789, on a parlé engagement antifasciste et communiste, luttes sociales et internationalisme, universalisme, courage et solidarité humaine, on a parlé de France ouverte au Monde à partir de ses valeurs historiques, de ses luttes syndicales et politiques et de son rayonnement culturel porté par sa déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen.
C’est pour elle que des milliers de femmes et d’hommes, de toutes nationalités, ont pris des risques majeurs jusqu’à trop souvent y perdre la vie.
C’est elle, qui pendant cette trop courte parenthèse, a imprégné le débat public.
Pendant un temps, un vent de chaleur humaine et de fraternité a semblé l’emporter et rayonner sur notre pays. Le vol des corbeaux en a été comme suspendu.
Depuis combien de temps cela ne nous était pas arrivé ?
« Bonheur à tous ceux qui nous survivent « écrivait Missak Manouchian, dans sa dernière lettre. Rendre le bonheur possible dans le monde d’aujourd’hui, c’est ce que nous lui devons ainsi qu’aux dizaines de milliers d’autres « Mort pour la France ».
Extrait de la chronique de l’Huma de Maryse Dumas, syndicaliste