C’est une avancée d’ampleur pour la vérité et la mémoire. Jeudi 28 mars, par un vote l’Assemblée Nationale a rappelé que le 17 octobre 1961, 30 000 algériens avaient bravé l’interdiction de manifester instaurée par le préfet en place, Maurice Papon.
Ils avaient défilé pacifiquement à Paris pour dénoncer le décret du 5 octobre et son couvre-feu discriminatoire envers les français musulmans d’Algérie, avant de subir une terrible répression. 200 personnes assassinées, criblées de balles ou jetées dans la Seine par « les forces de l’ordre ».
Un terrible massacre quelques mois à peine avant les accords d’Évian et le cessez le feu.
Soixante députés ont voté pour, onze ont voté contre, tous issus des rangs du Rassemblement National de Marine Le Pen et Jordan Bardella, en conformité avec les racines xénophobes de ce parti.
Section PCF de Sète