Au fil d’actualité… Emploi – Les mensonges de la propagande macroniste

Macron et son ministre Bruno Le Maire, préparent les esprits à une énième  réforme de l’indemnisation des chômeurs, largement déjà mis à mal depuis 2017. Pour y parvenir, ils multiplient les contre-vérités.

Jugez-en : Partout on rencontre des patrons qui disent chercher à recruter et n’y arrive pas ! Il s’agit d’un lointain écho à la fameuse sortie d’Emmanuel Macron « Je traverse la rue et je vous trouve du travail ».

Regardons les chiffres : au 4ème trimestre 2023, la France comptait 331 700 emplois vacants en baisse de 6%. Rapporter à l’ensemble des emplois en France cela vous donne un taux de 2,07%. On est loin de l’idée « traverser la rue et je vous trouve du travail ».

Soyons fous, imaginons que tous les postes vacants soient pourvus, avec près de trois millions de sans-emploi en France, il en resterait plus de 2,6 millions au chômage

En conclusion, Macron et son gouvernement tombent les masques sur les engagements bafoués envers les producteurs français et les agriculteurs, en refusant que les députés se prononcent comme l’ont fait les sénateurs, la macronie s’enfonce un peu plus dans l’autoritarisme antirépublicain.

Autre contre-vérité exprimée par Bruno Le Maire, le ministre d’Emmanuel Macron : « Nous réduisons les aides à l’emploi à un moment où le taux de chômage est faible, afin d’inciter au plein emploi ».

Faux : Aujourd’hui le taux de chômage repart à la hausse (7,5% officiellement au 4ème trimestre 2023), c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour entériner deux tours de vis. D’abord une baisse de 1,1 milliard d’euros dans les politiques de l’emploi pour 2024, ensuite une nouvelle réforme de l’assurance chômage  avec en ligne de mire réduire la durée d’indemnisation, mais pas que : La macronie veut faire main basse sur la gestion de l’assurance chômage en excluant les partenaires sociaux (organisations syndicales et patronales qui cogèrent l’assurance chômage (UNEDIC) avec un conseil d’administration composé de 50 membres (25 représentants des salariés et 25 représentants patronaux (MEDEF, CPME, U2P).   Une reprise en main par l’Etat donnerait les coudées franches au gouvernement pour les futurs tours de vis.

En France, quand Bruno Le Maire, le ministre chouchou d’Emmanuel Macron, déclare : « Il y a quelque chose qui cloche dans le modèle social français qui fait que contrairement à d’autres pays, comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, nous n’avons jamais offert aux français le plein emploi ». Il ment et il le sait !

La réalité c’est que c’est deux pays, avec un taux de chômage inférieur à 4% ont un taux (chiffre de l’OCDE) de pauvreté deux fois supérieur à celui de la France, déjà particulièrement préoccupant, cumulant précarité de l’emploi avec la précarité de vie.

Section PCF de Sète

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