Est-il interdit durant la campagne des élections européennes d’évoquer le fléau des naufrages répétés d’embarcations de migrants en Méditerranée ?
C’est l’impression que donne l’Union Européenne, jusque dans ses instances les plus directement concernées, en faisant l’impasse sur cette tragédie responsable de près de 29 000 morts en l’espace de
10 ans près de nos côtes.
Cette inaction laisse le champ libre aux décisions du gouvernement d’extrême droite italien, qui immobilise des navires de sauvetage humanitaire, entrave les actions de secours et harcèle les ONG concernées.
Le « Conseil National Consultatif des Droits de l’Homme » appelle les états européens, dont la France, à respecter le droit international humanitaire et les conventions qu’ils ont eu même notifié afin que cessent les stratégies d’épuisement voire de criminalisation des ONG de secours en mer.
Qu’ils condamnent les activités de recherche et de secours par les pays concernés avec le soutien de l’UE, qu’ils prescrivent la violence des garde-côtes libyens et l’arrêt des financements de l’UE.
Une Europe humanitaire, c’est aussi cela !
Section PCF de Sète
