« Plusieurs conditions sont nécessaires pour parvenir à une issue diplomatique. Il faut aider militairement les ukrainiens à tenir. Si Poutine continue à avancer et qu’il est en passe dans quelques mois d’arriver à Kiev, il ne viendra jamais autour de la table des négociations. On assume donc d’aider l’Ukraine à se défendre et à geler le front.
Une fois qu’on y parvient, il faut proposer une sortie diplomatique du conflit. Il faut une cessez le feu d’abord. Ensuite, il faudra obtenir un retrait des troupes russes des territoires occupés en contrepartie d’une neutralité de l’Ukraine, et de la promesse que les armes nucléaires de l’OTAN ne seront pas à quelques kilomètres de Moscou.
C’est la seule condition qui puisse remettre tout le monde autour de la table. La question de la Crimée et du Donbass, qui sont, pour nous, des territoires occupés, se posera. Le droit international repose sur deux piliers : l’intégrité territoriale, la souveraineté des peuples et la recherche de la paix. Mais on ne peut pas mettre la Crimée et le Donbass comme préalables aux discussions.
Ensuite, nous avons une ligne rouge : nous ne devons pas devenir cobelligérants. Nous nous opposons à l’envoi de troupes en Ukraine »
Section PCF de Sète