Au fil de l’actualité… Transition énergétique : Paroles, paroles…etc…

C’est comme dans la chanson de Dalida, Macron et ses ministres parlent de transition énergétique mais l’action n’est pas au rendez-vous.

L’exemple de la conversion du site à charbon en biomasse sur le site EDF de Cordemais en Loire Atlantique a valeur d’exemple. Cela fait huit ans que le projet « écocombust » est enlisé.

Ce projet vise à remplacer le charbon par des déchets de bois ; élaborer par les salariés afin de décarboner leur production et garantir la pérennité des emplois. Ce projet chiffré par le syndicat CGT à 200 millions d’euros est officiellement consensuel avec la Direction, l’EDF et l’État.

Le projet a bénéficié d’un pacte d’engagement en janvier 2020, doté de 275 millions d’euros et une première enveloppe de 85 millions pour la première version d’écocombust. L’État et la Région ont confirmé le montant de leur soutien au projet. Le permis de construire a été signé en février 2024 après huit ans de péripéties.

Pourtant, EDF, propriétaire du site (dont l’actionnaire principal est l’État) fait marche arrière avec une réévaluation du projet « estimé » à 1 milliard d’euros. La CGT estime qu’il s’agit d’une surestimation du coût préparant un nouveau recul, peut-être même une rétractation, alors que la fermeture du site charbon est programmée.

« L’ascenseur émotionnel a assez duré » s’est exclamé furieux Fabien Deschamps, délégué CGT, à l’occasion d’un rassemblement du personnel, avec plus de 500 participants et de nombreux élus, dont Fabien Gay sénateur communiste, Marina Mesure eurodéputée de LFI, qui se sont joints à Sébastien Menesplier secrétaire général de la FNME-CGT et Sophie Binet secrétaire générale de la CGT.

EDF doit respecter ses engagements ; les salariés et la CGT qui rencontreront le PDG d’EDF le 6 mai, ne lâcherons rien.

Section PCF de Sète

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