La dette publique a dépassé 110% du PIB fin 2023. Éric Bocquet dénonce son utilisation comme « une arme politique majeure pour justifier l’austérité ».
Les gouvernements successifs expliquent que l’on dépense trop, que la France n’a plus les moyens de financer son modèle social, d’où l’attaque directe sur les dépenses de santé, l’assurance chômage, le logement etc…
Mais la réalité est différente en clair : l’Etat a fait le choix de réduire ses recettes et ce depuis des années. La suppression de l’impôt sur la fortune, de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises la limitation de la taxation des dividendes, la suppression de la taxe d’habitation, sont à la source du déficit !
Mais pas que : l’État finance la dette par de l’emprunt sur les marchés financiers privés auprès de 15 banques choisis par le ministre des Finances tous les trois ans. Ces banques revendent ensuite nos titres pour irriguer les marchés financiers mondiaux. Ceux qui nous prêtent ont donc une rente garantie avec l’Etat à risque zéro.
En conclusion : c’est la diminution des recettes provenant du capital et des grandes fortunes, qui fabrique du déficit et en plus cette stratégie alimente les marchés financiers et les profits.
Trois pistes pour s’en sortir :
- Rétablir les recettes fiscales sur le capital
- Revoir la progressivité de l’impôt sur le revenu, patrimoine, grosses fortunes et les dividendes
- Confier un autre rôle économique et politique à la Banque Centrale Européenne qui n’a pas le droit aujourd’hui de financer directement la dette des Etats.
Section PCF de Sète