Le procureur de la Cour Pénale Internationale, Karim Khan, vient de prendre une décision historique en demandant aux juges un mandat d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahou, chef du gouvernement israélien pour crime contre l’Humanité ; il vise aussi le Hamas pour son attaque terroriste du 7 octobre.
Ofer Cassif, député communiste israélien déclare que : « l’étau se resserre autour de Netanyahou et de ses soutiens. Aucun gouvernement n’est au-dessus de la moralité et du droit international où que l’on soit ».
La gesticulation belliqueuse de tous ceux qui ferment les yeux sur le mépris du gouvernement israélien, qui depuis près de 70 ans ignorant la décision de l’ONU, les appels au cessez le feu, la réalité d’une colonisation, poursuivie à marche forcée dans tous les territoires occupés, n’y changent rien. Les faits sont là y compris pour une partie de l’opinion publique israélienne qui veut en finir avec cette fuite en avant.
La requête de la Cour Pénale Internationale met chaque Etat devant ses responsabilités. Emmanuel Macron a donné un avis favorable à cette décision, bien mais il faut maintenant passer aux actes avec des sanctions économiques et diplomatiques, l’embargo sur les ventes et les livraisons d’armes, et surtout la reconnaissance de l’état de Palestine comme viennent de le faire l’Espagne, l’Irlande et la Norvège.
Fermer les yeux n’est plus permis. Deux états (israélien et palestinien) pour une paix durable, c’est aujourd’hui l’enjeu capital pour une paix durable.
Ceux qui manifestent sans relâche, comme nous le faisons à Sète avec le collectif pour la Paix, ont bien des raisons de se réjouir de ces avancées.
On lâche rien !
Section PCF de Sète
