Au fil de l’actualité… Le coup d’état permanent

Emmanuel Macron viole chaque jour qui passe la constitution qu’il prétend respecter.

Il ne se contente pas de nier le résultat du vote aux élections législatives qui l’oblige à désigner la première ministre choisie par le Nouveau Front Populaire, arrivé en tête du vote des françaises et des français, mais depuis les élections, il viole la loi fondamentale et l’interdit posé par l’article 23.

Peut-on séparer le ministre du député ? A cette question la Constitution apporte une réponse catégorique : « On ne peut pas confier aux mêmes personnes tous les pouvoirs. Les fonctions de membres du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire. »

Or 17 ministres du gouvernement Attal ont aussi un mandat à l’Assemblée Nationale, ils ont voté à l’Assemblée pour empêcher André Chassaigne, candidat du Nouveau Front Populaire, de devenir le président de l’Assemblée Nationale mais depuis continuent d’exercer leur mandat de ministre soi-disant réduit « aux affaires courantes ».

Soyons clairs, le premier ministre « des affaires courantes » le jour peut-il présenter la nuit un nouveau pacte législatif comme président du groupe des députés de la minorité présidentielle ?

La ministre de la Culture pouvait-elle endosser, comme elle l’a fait, la décision présidentielle de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental au mépris du droit international ?

De même, Emmanuel Macron impose Thierry Breton, ex UMP, comme commissaire européen au nom de la France, alors qu’il n’a plus la majorité.

Minoritaire dans le pays, minoritaire à l’Assemblée Nationale, en violant ouvertement la Constitution, Emmanuel Macron enfonce le pays dans le chaos que la ferveur populaire pour les Jeux Olympiques ne saurait effacer.

Cette monarchie présidentielle, ce n’est pas la France.

Section de Sète du PCF

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