Les manifestations mémorielles sur l’anniversaire de la libération de la France, qui sont organisés après la folle quinzaine olympique marquée par un bel engouement populaire, sont ici ou là prétexte à faire des amalgames douteux.
Paru le lundi 12 août dans le Midi Libre en rubrique politique, on peut lire : « L’installation du gouvernement provisoire de la république française à Paris le 31 août 1944 a rassemblé une coalition avec les communistes, les socialistes, les radicaux, les gaullistes ». Cela conduit le journaliste à poser la question : « 80 ans plus tard un tel gouvernement serait-il possible ?
Oui mais :
Ce rappel historique passe sous silence des faits majeurs :
Le premier c’est que ce gouvernement de coalition était issu de la France de la Résistance à l’occupant nazi soutenu par les forces de l’argent qui se sont vautrées dans la collaboration.
Le deuxième c’est que ce gouvernement de coalition était uni sur un programme, celui du Conseil National de la Résistance qui a créé la sécu, la nationalisation des grands secteurs publics économiques et des banques, qui a ouvert des droits nouveaux, le droit de vote des femmes qui représentent les grandes valeurs que les forces de l’argent avec leur personnel politique n’ont eu de cesse depuis de remettre en cause.
Qu’y a-t-il de commun dans la France d’aujourd’hui entre le Nouveau Front Populaire qui abrogera la réforme scélérate des retraites à 64 ans avec ceux qui dans la macronie, les républicains, le RN veulent encore allonger celle-ci et casser le régime par répartition conçu par le Conseil National de la Résistance en 45 ? Rien !
Le Nouveau Front Populaire est aujourd’hui en capacité d’incarner cette force de rassemblement pour remettre à l’ordre du jour les urgences sociales et démocratiques pour sortir la France de l’impasse où l’ont plongé les forces de l’argent.
Section de Sète du PCF
