Au fil de l’actualité… Pauvreté en France : Une honte nationale

Les chiffres récemment publiés par l’INSEE révèlent une réalité alarmante et honteuse : 11,2 millions de personnes vivent en situation de pauvreté en France. Ces données montrent l’ampleur d’une crise sociale qui s’aggrave d’année en année, alors que les gouvernements successifs d’Emmanuel Macron n’ont cessé de privilégier les plus fortunés au détriment des plus vulnérables. Il est temps de nommer les responsables de cette situation catastrophique et d’en mesurer les conséquences désastreuses.

11 millions de pauvres : un chiffre accablant

11,2 millions de personnes en situation de pauvreté, cela représente environ un Français sur six. Ce chiffre, véritable gifle à la conscience collective, n’est pas seulement une statistique. C’est une réalité vécue par des millions de familles, d’enfants, de travailleurs pauvres et de retraités, piégés dans un cycle de précarité qui semble sans fin. Comment un pays qui se targue de son modèle social et de ses valeurs républicaines peut-il tolérer que 17 % de sa population vive en dessous du seuil de pauvreté ?

La pauvreté n’est pas une fatalité, mais elle est devenue systémique. Les inégalités, déjà profondes, ont été aggravées par la crise économique, l’inflation galopante, et la flambée des prix de l’immobilier, creusant encore davantage l’écart entre riches et pauvres. Pendant que certains s’enrichissent grâce à la hausse de la Bourse et des actifs financiers, d’autres n’ont même plus les moyens de se loger ou de subvenir à leurs besoins essentiels.

Les conséquences dévastatrices de la pauvreté

La pauvreté en France est un fléau qui ne se limite pas à un manque d’argent. Elle signifie aussi un accès restreint à l’éducation, à la santé, à la culture et à des conditions de vie décentes. Des millions de citoyens vivent dans la peur constante de ne pas pouvoir payer leurs factures, de perdre leur logement ou de devoir faire des sacrifices sur leur alimentation. Cela impacte profondément leur santé mentale et physique, et par ricochet, affaiblit le tissu social de notre pays. Les enfants issus de familles pauvres sont les premiers à souffrir, leur avenir étant souvent compromis par des inégalités structurelles qui les privent des mêmes opportunités que les autres. La pauvreté engendre un cercle vicieux de marginalisation sociale, où il devient de plus en plus difficile de sortir de la précarité. Elle mine également la cohésion sociale, provoquant un sentiment d’injustice et de frustration croissant au sein de la population.

Macron et ses gouvernements : responsables et coupables

Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, nous avons assisté à une accumulation de réformes antisociales qui ont exacerbé la pauvreté. Les politiques de réduction des aides sociales, la réforme de l’assurance chômage, la stagnation des salaires, l’absence de mesures sérieuses contre la hausse des loyers et le manque d’investissements dans les services publics ont entraîné des conséquences dramatiques sur les plus démunis. Le président des riches, comme il est souvent surnommé, n’a fait que renforcer les inégalités en favorisant les classes les plus aisées et en abandonnant les plus fragiles. Les gouvernements successifs, sous sa présidence, ont pris des décisions qui ont délibérément négligé une partie croissante de la population, allant jusqu’à ignorer les appels désespérés des associations de lutte contre la pauvreté. Le mépris affiché à l’égard des plus pauvres se reflète dans une politique qui s’acharne à préserver les intérêts des grandes fortunes et à maintenir un modèle économique profondément inégalitaire.

La complicité du Rassemblement National

Le Rassemblement National (RN), de son côté, se prétend le parti des « oubliés », mais il est tout aussi complice de cette situation. Derrière ses discours populistes, le RN vote systématiquement en faveur des mesures antisociales. Sous couvert de défendre la nation, il sabote en réalité toute initiative visant à améliorer le sort des plus précaires. En refusant de soutenir des politiques qui protégeraient les travailleurs pauvres et les familles modestes, le RN révèle son vrai visage : celui d’un parti qui préfère attiser la division et la haine plutôt que de combattre les inégalités.

Dans cette dynamique délétère, l’union de la droite et de l’extrême droite, de plus en plus visible, s’inscrit comme une stratégie claire pour renforcer encore davantage le pouvoir des plus riches et perpétuer un système profondément inégalitaire. Cette union opportuniste n’a qu’un objectif : détourner l’attention des véritables enjeux économiques et sociaux pour maintenir les privilèges des élites.

Vers une justice sociale : refuser l’inacceptable

L’urgence aujourd’hui est de renverser ces politiques et d’adopter des mesures qui réduisent les inégalités et restaurent un filet de sécurité sociale digne de ce nom. Il est plus que temps de remettre la justice sociale au cœur de l’action politique, de garantir un revenu minimum décent, de réguler les marchés de l’immobilier et de protéger les services publics.

Section de Sète du PCF

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