La Cour Pénale Internationale a émis un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou, premier ministre israélien, son ancien ministre de la Défense et le chef de la bande armée du Hamas. Une décision porteuse d’espoir et de justice, que contestent Tel-Aviv et Washington.
Le procureur, Karim Khan a publiquement dénoncé les menaces et les pressions à l’encontre des juges de la Cour Pénale de la part du gouvernement israélien et des Etats-Unis pour empêcher que cette décision soit prise.
Condamné pour crime contre l’humanité, et alors que les bombes continuent de massacrées femmes et enfants à Gaza, au Liban, et que l’expulsion et les attaques se poursuivent en Cisjordanie afin d’annexer tous les territoires occupés, Benyamin Netanyahou dégaine l’argument couteau suisse « Le jugement de la Cour Pénale est jugement « antisémite ».
Pourtant les comptes devront être rendus pour la dévastation infligée aux palestiniens. L’antisémitisme est aujourd’hui « nourri » par le gouvernement israélien qui absout dans la foulée le massacre du 7 octobre pour lequel le dirigeant du Hamas est aussi condamné.
La communauté internationale doit enfin sortir de sa léthargie, contraindre au cessez-le-feu à Gaza et à empêcher ce criminel de guerre d’étendre sa politique incendiaire à tout le Moyen Orient
Section de Sète du PCF