Le fondateur du Front National est mort.
Homophobe, raciste, anti sémite, anti communiste, il a consacré sa vie à la réhabilitation d’une extrême droite disqualifiée par son passé collaborationniste
Ses idées pestilentielles lui survivront. C’est entouré d’anciens SS et membres de l’OAS qu’il a créé le FN. C’est avec cette étiquette qu’il a remis en cause l’existence même des chambres à gaz et le génocide nazi.
L’immigration est devenue pour Jean-Marie Le Pen le sésame pour attaquer à la solidarité nationale et démanteler les services publics. A cet effet la bourgeoisie lui dit merci. Le racisme et la haine des immigrés vont être les premières briques d’une propagande continue contre une prétendue « invasion étrangère » génératrice d’insécurité.
Ce discours est un coin enfoncé dans le principe de l’égalité des droits, dont la bourgeoisie, le capital et la droite se sont servi et se servent encore pour s’attaquer aux droits des chômeurs, à la solidarité nationale sous toutes ses formes. Le FN relooké en RN « la lutte des classes » pour lui substituer la lutte des races.
Le Pen fille a peaufiné le discours pour dé diaboliser le RN. Elle est carrément devenue la carte favorite d’un système qui ne tient plus que sur la division, la haine et la peur.
Section de Sète du PCF
