Dans le cadre de l’examen d’une proposition de loi sénatoriale visant à renforcer le pouvoir des préfets, le gouvernement tente de faire passer un amendement supprimant l’obligation pour les villes de se doter d’une structure d’aide aux plus fragiles.
Héritage de la Révolution Française, réactivées avec la décentralisation, ces structures repèrent les personnes les plus vulnérables, évaluant les besoins, aidant à l’accès aux soins.
Faire des économies sur le social, voilà l’argument minable du ministre (ex socialiste), François Rebsamen, de l’aménagement du territoire.
L’amendement gouvernemental vise également a modifié le statut des CCAS, personnalité morale distincte de celle de la commune avec un Conseil d’Administration composé pour moitié d’élus et pour moitié de représentants associatifs. Ainsi ces organismes pourraient devenir un simple service municipal parmi d’autres et facultatifs en fonction de la couleur politique de la commune.
Vigilance face à cette nouvelle tentative de régression sociale et démocratique.
.Section de Sète du PCF