Le 30 juin prochain sonnera le glas du tarif réglementé, d’une idée du service public de l’Énergie et en particulier du gaz, montée à la sortie de la guerre par le ministre communiste, Marcel Paul, père de la nationalisation des industries gazières et électriques.
Gaz de France allait détenir pendant plus de 50 ans le monopole public sur la production, le transport et la distribution. Le monde entier nous a envié ce conquis sur la maitrise de la production, a fait du prix du gaz l’énergie pas chère.
La fin de tarif réglementé du gaz pour 2,6 millions de foyers parachève la casse du public au bénéfice de la concurrence privée et des tarifs qui ont été multipliés par 10.
La première des conséquences, et non la moindre, c’est une hausse de prix avec des factures qui s’envolent comme……….le mythe d’une concurrence profitable à tous. Un prix indicatif sera bien fixé par la commission de régulation de l’énergie à titre consultatif sans réel pouvoir de fixation
C’est véritablement une bombe sociale qui s’annonce dans un contexte d’inflation déjà tendu.
La mobilisation des forces sociales et publiques de progrès pour reconstruire un service public fort nous oblige à la combativité.
Extrait de l’édito de Fabien Gay – Directeur de l’Huma et sénateur communiste
