Samedi soir sur la scène du Palais des festivals, récompensée de la Palme d’Or, elle a déclaré : « Cette année le pays a été traversé par une contestation historique, extrêmement puissante, unanime de la réforme des retraites. Cette contestation a été niée et réprimée de façon choquante et ce schéma de pouvoir dominateur, de plus en plus décomplexé, éclate dans plusieurs domaines. Et d’ajouter que « la marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend est en train de casser l’exception culturelle française, sans laquelle je ne serai pas là ».
Le tonnerre d’applaudissements qui s’en est suivi dans la salle du festival n’a pas été du goût d’Emmanuel Macron.
Depuis dans la foulée des propos « minables » de la ministre de la Culture, toute la macronie tire à boulets rouges contre celle qui a eu le courage de dire la vérité.
« Enfant gâtée », « rebelle de salon », on l’accuse « de cracher dans la soupe », « de mordre la main qui l’a nourri ». En clair, tu touches des subventions, « mais tu dois la fermer. Cela en dit long sur l’idéologie de ce gouvernement où pour exister tu dois te taire !
« Vous ne financez pas le cinéma et la culture avec des dispositifs de solidarité collective dont vous n’êtes que les organisateurs temporaires » a répondu à la ministre l’écrivain, Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018.
« La main qui nourrit les artistes, ce n’est pas la vôtre, c’est celle de la communauté nationale ».
Voilà qui est bien dit !
Section PCF de Sète