« Il n’y aura pas de perdants » avait osé affirmer Olivier Dussopt. Mais la casse de notre système de retraite s’apprécie désormais par les faits. Les syndicats et les salariés ne s’y étaient pas trompés, l’opinion publique non plus. Imposé par un coup de force à coups de 47.1 et de 49.3, sans vote, dans le mépris le plus total de l’immense majorité des français, ce texte confirme bien aujourd’hui toute sa nocivité.
Les premières victimes se retrouvent dans des situations ubuesques. Ceux qui pouvaient prétendre à la retraite dès cet automne ne le peuvent plus. De,3 mois en 3 mois l’âge légal est décalé chaque mois pour atteindre 64 ans en 2030. Nombreux sont ceux qui ne savent même plus quand ils pourront faire valoir leurs droits tant la mise en œuvre de cette réforme s’apparente à un « immense bordel »
Les cas les plus problématiques concernent les départs anticipés pour carrière longue, consigne a été donnée aux agents de la CNAV de ne pas évoquer le dispositif de « clause de sauvegarde », et de ne l’appliquer qu’à la demande expresse de l’assurer
Karim Bakhta, animateur du collectif Sécurité Sociale de la CGT, alerte sur les difficultés auxquelles sont confrontées les agents des caisses de retraites sur le terrain entre sous-effectif et carences informatiques.
S’il y a encore des gens qui n’avaient pas conscience de la brutalité du texte, ils vont en prendre conscience.
Le 13 octobre, jour de mobilisation nationale pour les salaires, sera aussi le moyen d’agir sur le dossier des retraites. On lâche rien !
Section PCF de Sète
